J’ai le plaisir de vous présenter un nouvel entretien, qui s’inscrit dans la galerie de portraits de judokas qui ont marqué et qui marquent encore l’histoire du club, débuté il y a deux semaines.

Il s’agit donc aujourd’hui de présenter un judoka qui a déjà été très présent au club et qui compte le faire évoluer dans les prochaines années.

Lucas Vérin est l’une des jeunes ceintures noires formées entièrement par le club. Succédant à Christophe Leroy, il en a récemment pris la présidence. Il est déterminé et aspire à mettre en place de nombreux projets au sein du club, tout en accomplissant sa troisième année d’étude de médecine.

Bonne lecture

Noam Rafion

Quel est ton parcours au sein du club ?

J’ai commencé le judo à 6-7. Je n’étais pas encore avec Olivier mais avec Patricia.

J’ai commencé tout doucement, j’étais un peu hésitant. Les années sont passées, j’ai intégré le cours d’Olivier. C’était toujours difficile au niveau des compétitions. Mais  je progressais au niveau des ceintures, et je prenais du plaisir avec mes copains.

À partir de l’année 2018 avec le projet Maroc qu’on a fait tous ensemble, on s’est éclaté, on a dépassé nos limites. à partir de là on s’est tous tiré vers le haut et j’ai commencé à avoir des résultats en compétition.

J’ai passé ma ceinture marron puis il y a eu malheureusement eu le covid qui retardé la suite de ma progression. Je ne me suis pas laissé abattre et j’ai réussi à passer ma ceinture noire premier dan après la pandémie.


Qu’est-ce que représente le club pour toi ?

Pour moi c’est un peu une seconde famille.

Quand je viens au club, je suis heureux de revoir mes amis. On passe de bons moments sur le tapis. On s’entraide sur le tapis et même en dehors. On est un peu une grande famille et j’aime bien cet état d’esprit.

C’est pour ça que j’ai voulu reprendre le flambeau, pour perpétuer tout ça.

Quel est la première raison qui t’a poussé à prendre la présidence du club ?

Je voulais continuer l’aventure impulsée par mes prédécesseurs et particulièrement Christophe Leroy.

Pour cela, il a fallu créer une nouvelle équipe, pour insuffler de nouvelles possibilités, de nouvelles énergies mais toujours dans le respect des valeurs du club.

Ensemble nous voulons apporter une nouvelle dynamique. Chacun apporte ses connaissances et surtout son envie de faire progresser le club. Je suis bien entouré avec Azddin, Rémy et d’ autres membres du conseil d’administration. Jean Ascolese ne fait plus parti du CA mais il est toujours licencié au club et assiste toujours aux réunions de commission. Son avis et son aide son précieuses. Je sais que nous pouvons toujours compter sur lui. 

Avec l’embauche de Laura qui rejoint l’équipe enseignante, nous préparons aussi l’avenir. Elle est actuellement en formation DEJEPS en alternance et va apporter tout son dynamisme pour ces prochaines années. Notre équipe enseignante est solide et complémentaire. Nous avons des enseignants d’expérience et reconnu pour leur qualité pédagogique que ce soit Guillaume Matton qui intervient chez les enfants et en ju jitsu, Pascale Guyot en Taiso, Laura Majot en doublon dans les cours judo et ju jitsu et bien sur Olivier Bonnet qui chapeaute le tout.

Qu’est-ce que le judo a apporté dans ta vie ?

Le judo m’a permis de me canaliser parce que plus jeune, je dirais pas que j’étais turbulent …mais bon…et Jean ou Olivier m’ont parfois invité à faire quelques arrêts sur le coin du tapis (rire). Et le fait de progresser dans le judo, cela m’a permis d’être plus calme et plus posé dans la vie de tous les jours. Toutes ces choses ont contribué à faire la personne que je suis aujourd’hui.

Est-ce que c’est pas trop difficile d’être étudiant et président d’un club ?

C’est vrai que cela peut faire peur au début, mais là avec le 1er mois je tente de trouver un équilibre.

Cette année, j’aurai le temps de poser les bases, de prendre les contacts avec la mairie, d’apprendre à gérer le club de la meilleure des manières… avec toute l’équipe.

Dans les années qui suivent, ce sera peut-être plus difficile . Mais je pense que c’est faisable si je m’organise. Et puis avoir un rôle dans une association tout en étant étudiant, c’est un sacré plus. Ça peut booster un CV mais aussi donner des compétences. Cela me donne par exemple des compétences sociales qui sont importantes en médecine.

L’avenir me le dira mais une chose est sûre, je resterais pour longtemps attaché à l’Iris.

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